Solutions pour protéger la biodiversité
Même si la biodiversité de nombreux écosystèmes est menacée, beaucoup d’actions peuvent être entreprises pour limiter le phénomène et tenter de réparer les dégâts causés par les erreurs passées. La prise de conscience est un premier pas vers la résilience, le passage à l’acte sa suite logique.
La législation gouvernementale
Les gouvernements ont le pouvoir de contrôler la manière dont est traité leur territoire. La législation qui protège les habitats naturels en interdisant le développement, la récolte des ressources naturelles ou toute autre exploitation humaine a un impact énorme sur le maintien de la biodiversité naturelle.
De plus, des lois protégeant des espèces spécifiques telles que le Endangered Species Act aux États-Unis aident à protéger les animaux déjà été touchés et les plus en danger.
La protection des habitats avant qu’ils ne soient modifiés est la meilleure forme de conservation de la biodiversité, et la réglementation gouvernementale reste le meilleur moyen pour y parvenir.
Les réserves naturelles
Les réserves naturelles sont une forme de réglementation gouvernementale. Elles prennent souvent la forme de Parcs Nationaux. Elles protègent une région et les organismes qui y vivent de certaines formes de développement et permettent aux gens de les visiter. C’est un excellent moyen de garantir la protection de l’écosystème tout en le faisant découvrir au public. L’objectif est qu’avec le temps, la population ait plus de respect pour le milieu naturel, et augmente la pression sur le gouvernement pour qu’il protège davantage d’autres zones. 12% de la surface de la Terre sont aujourd’hui couverts par des réserves naturelles.
La restauration de l’habitat
Après qu’une zone ait été endommagée par les impacts humains, il est possible de travailler à la remettre dans son état naturel. Cela signifie ramener les plantes et les animaux qui s’y trouvent naturellement. C’est un moyen prometteur de restituer la biodiversité dans une région. Par exemple la réintroduction des loups dans le parc national de Yellowstone, qui ont mangé plus de wapitis et de coyotes, a contribué ce qui a augmenté la population des espèces proies du coyote, tout en déchargeant les zones riveraines environnantes qui subissant l’invasion et le piétinement incessant des wapitis.
Ces projets de restauration peuvent être entrepris par des gouvernements, des organisations locales ou des ONG.
L’élevage en captivité et banques de semences
Si cette pratique est controversée, car elle nécessite la capture d’animaux, l’élevage en captivité offre la possibilité d’augmenter la population d’une espèce en voie d’extinction, afin qu’elle puisse être réintroduite dans la nature. C’est le cas de Diego par exemple, la tortue centenaire des Galapagos en captivité depuis la première moitié du XXème siècle, qui a littéralement sauvé son espèce de l’extinction en engendrant 40% des bébés tortues nés ces dernières années.
Les banques de semences sont des zones où d’énormes variétés de semences de plantes sont stockées. Cela fournit une sécurité intégrée si une espèce disparaît dans la nature. La plante peut être cultivée à partir d’une graine enregistrée et réintroduite dans son habitat.
Les banques de semences collectent des échantillons depuis de nombreuses années, certaines banques ayant plus de 2 milliards de semences stockées à la fois.
La recherche
Comprendre comment les espèces interagissent dans leur environnement est essentiel pour les protéger. Avec une meilleure compréhension de l’interaction des espèces, nous trouvons de nouvelles façons plus directes d’aider à protéger les organismes et à maintenir la biodiversité.
Un exemple est l’utilisation de corridors fauniques dans les zones urbanisées. En étudiant de nombreuses espèces différentes, il a été constaté que cela augmentait considérablement leurs populations. Cela réduit le nombre d’animaux qui entrent en contact direct avec les humains et offre aux animaux migrateurs des zones de déplacement sur de longues distances.
Réduire le réchauffement climatique
Nous le savons, le changement climatique a des conséquences désastreuses pour tous les êtres vivants sur Terre. Nous utilisons d’énormes quantités de combustibles fossiles, qui provoquent directement le réchauffement climatique.
Nous devons nous éloigner des combustibles fossiles et nous tourner vers des sources d’énergie alternatives et des produits naturels ou durables. La réduction des effets du réchauffement climatique nécessite un effort mondial.
Le zéro déchet
Il est de notre responsabilité de consommer des produits qui sont fabriqués de la manière la plus durable possible. De même, il est nécessaire de poursuivre nos efforts dans la limitation du nombre de déchets produits par la société, pour tendre vers un idéal zéro déchet. Possible mais contraignante aujourd’hui, cette pratique consiste à recycler la totalité de ce qui peut l’être, et à limiter au maximum l’usage d’emballages. Elle implique surtout un rapport complètement inversé à la consommation, puisque produire zéro déchet signifie d’abord consommer le moins possible.
Tendre vers un mode de vie plus durable
D’une manière générale, il est nécessaire à chacun d’adopter un mode de vie durable. Cela passe par un changement de notre rapport à la consommation. Aux emballages donc, mais aussi aux produits jetables, aux produits de piètres qualités à bas coût, dont la durée de vie limitée impliquera leur remplacement rapide.
Privilégier la qualité au détriment de la quantité, prendre ses distances avec les annonceurs poussant à la consommation, se détacher de la mode, de la dernière tendance. Se déplacer moins, et mieux. Privilégier la marche, le vélo et les transports en commun lorsque c’est possible dans son quotidien. Prendre le train, éviter de prendre l’avion. Si tout le monde choisissait de vivre de manière durable, la biodiversité dans une variété d’habitats s’améliorerait.
L’éducation et la sensibilisation
Comme pour la plupart des sujets environnementaux, l’éducation est l’une des clés du succès. Éduquer les gens sur l’importance de la conservation de la biodiversité augmente la sensibilisation du public à la question. À mesure que la sensibilisation du public augmente, les gens s’impliquent davantage et finissent par influencer leurs représentants gouvernementaux, ce qui incite à une meilleure protection de l’environnement.
